Faisabilité Un plan financier pas assez documenté et par conséquent crédible (NL1)

Faisabilité Un plan financier pas assez documenté et par conséquent crédible (NL1)

Faisabilité Un plan financier pas assez documenté et par conséquent crédible (NL1)

Faisabilité Un plan financier pas assez documenté et par conséquent crédible (NL1)

Faisabilité Un plan financier pas assez documenté et par conséquent crédible (NL1)

Faisabilité Un plan financier pas assez documenté et par conséquent crédible (NL1)

Tribunal de Rotterdam  13-03-2023 Numéro de dossier C/10/652582 HO RK 23/76, 652855 HO RK 23/92, 652872 HO RK 23/99, 652873 HO RK 23/100, 653147 HO RK 23/113 et 654031 HO RK 23/153 pce  : ECLI:NL:GHDHA:2023:721( Version intégrale pour les abonnés  et notes pour les partenaires)

La décision constate d’abord les votes des créanciers 4.3.4. Classes et résultat du vote :

[débiteur 2] Pré whoa à blâmer Enracinement
1 Rabobank (préférence pour la partie couverte) 3.084.919 en échange de
2 Administration fiscale et douanière (préférence pour les actifs non taxés) 100.000 pour
3 Rabobank (concurrent pour la partie non garantie) 17.576.849 en échange de
4 Administration fiscale et douanière (préféré mais même % que les concurrents) 374.236 pour
5 CV de [nom] 1.414.800 pour
6 [débiteur 4] 1.731.236 pour
[débiteur 5] 709.942 pour
[débiteur 6] 343.711 pour
[débiteur 7] 902.006 pour
7 Rekening-courant Fonds I 4.177.439 pour
Rekening-courant Fonds CECR 206.364 pour
8 Créance de T-Mobile contre [débiteur 2] 5.084.425 en échange de
9 Créance contestée du Fonds I contre [débiteur 2] 19.488.192 pour

 

créanciers totaux [débiteur 2] Montant %
Créanciers qui votent en faveur du concordat 29.447.926,86 50,4%
Créanciers qui votent contre le concordat 28.931.111,88 49,6%

 

Le tribunal se penche ensuite sur la valeur de liquidation par quelques motifs intéressant 6 .7. Rabobank a noté que (i) que la valeur de liquidation est plus élevée que celle actuellement proposée, car elle doit être augmentée d’une réclamation fondée sur la responsabilité des administrateurs et/ou la pauliana, (ii) que la valeur de liquidation doit être augmentée de la créance (potentielle) contre T-Mobile (voir sous 4.3.3.), car, contrairement à ce que suppose désormais l’accord, celle-ci ne fait pas (entièrement) partie des actifs du Fonds I, mais (en tout cas en partie ) dans les actifs de [débiteur 2] et en outre (iii) que la valeur de liquidation ne tient pas compte à tort de la créance au titre des bénéfices excédentaires sur le fonds III. Il ressort de ce qui est examiné ci-dessous que le tribunal refuse l’homologation sur la base de l’article 384 alinéa 2 Fw. Elle ne s’empresse donc pas de tester ces affirmations (qui jouent un rôle dans la demande de rejet de l’homologation de Rabobank sur la base de l’article 384(3) de la loi sur les faillites).

Dans ce contexte, le tribunal considère toujours que l’expert en restructuration, [le groupe de débiteurs] et les experts engagés ont fourni un grand effort et, dans la limite de ce qui était possible en l’espèce, ont veillé à ce que des données fiables soient disponibles sur l’état des choses dans l’entreprise. L’expert en restructuration a répondu aux questions et objections des créanciers et des actionnaires de manière adéquate, claire et toujours étayée. L’expert en restructuration, ni les experts qu’il a engagés ne voient aucune piste pour (dans le cadre de l’évaluation à évaluer en termes d’argent) des réclamations de légalité contre les administrateurs ou des réclamations dues à des dommages aux créanciers ou à un paiement sélectif. Lors de l’examen des administrations sur la base d’échantillons aléatoires et en réponse à des questions précises, il a finalement été possible de trouver un lien avec les derniers chiffres annuels audités et il s’est avéré que les différentes administrations des entreprises se correspondaient. La valorisation des portefeuilles débiteurs s’est avérée en règle. Les droits et obligations des entreprises sont connus, selon Nuijten & Nederpel BV Lors de l’examen des administrations sur la base d’échantillons aléatoires et en réponse à des questions précises, il a finalement été possible de trouver un lien avec les derniers chiffres annuels audités et il s’est avéré que les différentes administrations des entreprises se correspondaient. La valorisation des portefeuilles débiteurs s’est avérée en règle. Les droits et obligations des entreprises sont connus, selon Nuijten & Nederpel BV Lors de l’examen des administrations sur la base d’échantillons aléatoires et en réponse à des questions précises, il a finalement été possible de trouver un lien avec les derniers chiffres annuels audités et il s’est avéré que les différentes administrations des entreprises se correspondaient. La valorisation des portefeuilles débiteurs s’est avérée en règle. Les droits et obligations des entreprises sont connus, selon Nuijten & Nederpel BV

Enfin, ( il est utile de lire la décision) le tribunal examine la faisabilité et la viabilité et indique 6.28. L’analyse des causes profondes manque de réflexion sur le fonctionnement du conseil actuel et sur la mesure dans laquelle le conseil jouit encore d’une confiance suffisante de la part des parties prenantes essentielles. Tout au long de la procédure, il est apparu clairement que Rabobank n’avait pas suffisamment confiance dans la direction, malgré les efforts de l’expert en restructuration et aussi de [le groupe débiteur] lui-même. [Nom 3] montre également clairement qu’il n’a aucune confiance dans le conseil d’administration actuel. Les deux parties seront également obligées de financer l’entreprise dans la nouvelle structure. [le groupe débiteur] est en conflit avec T-Mobile, un client majeur (sinon le plus important) de [le groupe débiteur]. L’analyse opérationnelle indique que [le groupe débiteur] est fortement dépendant de la DGA actuelle (p. 12). Il est en outre noté que « la gouvernance et la fourniture d’informations ne sont pas suffisamment garanties dans l’organisation [nom] ». (page 13). La manière dont [le groupe de débiteurs] traitera ces problèmes à l’avenir ne découle pas suffisamment du plan. 6.29.Le plan ne donne pas suffisamment d’informations sur les effets de la restructuration sur l’entreprise. Compte tenu de ce qui précède, compte tenu également des objections de Rabobank et de [nom 3], [le groupe débiteur] n’a pas respecté l’article 375, paragraphe 2, sous e, de la loi sur la faillite. En combinaison avec ce qui sera considéré ci-dessous sur le respect de l’accord, c’est une raison de rejeter la demande d’homologation.

 

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