Valeur et marché: selon le contexte politique, la valeur change: le cas du brexit VERMINEN

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C’était le sage conseil de Wilfrid Baumgartner, gouverneur de la Banque de France dans les années 1950, puis ministre des finances et enfin patron de Rhône-Poulenc, première capitalisation boursière française dans les années 1960.   Nos voisins anglais n’ont pas suivi ce conseil, et à côté du Brexit, popularisé par des menteurs et des incompétents, ils ont fait une autre erreur majeure gaspillant l’un de leurs avantages les plus considérables, la Bourse de Londres, que fuient aujourd’hui certaines entreprises anglaises qui trouvent des valorisations plus élevées aux États-Unis (CRH, Arm, FERGUSON, etc.). Si la capitalisation boursière de la Bourse de Londres était le double de celle de Paris en 2000 (environ 3 000 Md€ contre 1 600 Md€), elles sont aujourd’hui équivalentes (à 3 600 Md€, incluant les cotations secondaires). Si la capitalisation boursière de Londres faisait 159 % du PNB britannique en 2000, elle n’en fait plus que 95 % aujourd’hui.   La raison est à chercher dans la part que les fonds de pension britanniques consacraient à l’investissement actions dans leurs portefeuilles, passée de 50 % en 2000 à . . . 4 % en 2022, alors que celle des produits de taux est passée dans le même intervalle de 15 % à 60 %. L’État britannique a ainsi pu financer à bon compte son déficit budgétaire. Les entreprises britanniques cotées, quant à elle, ont vu fondre leur valeur relative. Ainsi les 20 premières capitalisations boursières britanniques sont passées d’un cumul de 1 529 Md€ en 2000 à 1 657 Md€ en 2023, soit + 8 % en 23 ans, avec un PER moyen de 15, contre 20 pour leurs homologues cotées à Paris qui, elles, sont passées de 1 031 Md€ en 2000 à 2 148 Md€ en 2023, soit + 108 %.    Cette évolution est d’autant plus incompréhensible que s’il est un investisseur qui peut viser le long terme, ce sont bien les fonds de pension, qui en capitalisant sur le long terme, battent systématiquement les produits de taux. On conclura en rappelant qu’il ne faut pas sous-estimer le rôle de la sottise dans l’histoire. En voici un exemple moins connu que le Brexit, mais aussi nocif.

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