Difficultés(α)

Difficultés(α)

Difficultés(α)

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Difficultés(α)

Difficultés(α)

Le calcul du DCF implique de choisir un taux d’intérêt d’actualisation qui reprennent le risque réel. C’est le facteur Alpha 

La particularité d’une entreprise en activité mais en procédure est donc de calculer la prime de risque (α) dans ce contexte.  Certains soutiendront que la prime de risque est la même que celle qui existerait dans une entreprise sans difficultés ( d’où une très grande valeur) d’autres que le risque de ne pas se redresser après la marquage au fer rouge de la procédure est énorme et que le risque de non réalisation des flux est très grand ( d’où une valeur très petite) . D’autres se diront que la valeur d’une entreprise en retournement c’est en réalité une valeur d’une option d’une action comme en bourse ce qui peut se calculer sur un modèle mathématique reconnu de Black & Scholtes ( Options réelles) dont l’explication du modèle de calcul est disponible en outil. En lien avec ce risque l’horizon de temps : petit parce qu’en risque et la valeur sera plus petite que long parce que estimé probable et la valeur sera plus élevée. Même si on utilise une autre méthode que le DCF ( par exemple un multiple du chiffre d’affaire ou de l’EBITDA ou d’un nombre d’abonnés ou d’ubnités,..) on devra transformer cette perception d’un risque en décote de valeur en pourcentage

le 1er danger est de surestimer le risque en additionnant à chaque facteur un coefficient plein de risque. Si on corrige à la baisse les revenus ou le cash flow, puis qu’on prend un BETA impacté par la dette et par le risque, puis encore une prime de risque Alpha , on cumule à l’extrême le risque. Pour donner un ordre de grandeur dans un dossier qui a été plaidé  une augmentation de capital était intervenue à N-1 pour une valeur d’entreprise de 15 millions, la valeur en procédure a été fixée à 4 millions et la valeur à N+1 ré-auditée à 25 millions.   Cette analyse de risque doit donc être documentée. Dans un autre cas, un auditeur de 1er rang n’a réduit la valeur normale dans la perspective d’une augmentation de capital de détresse que d’une décote de 60% alors que quelques mois plus tard, la société était en faillite pour des raisons identiques à celles qui auraient pu être auditée

 

Le danger de cette prime de risque est le biais cognitif : parce que l’entreprise est en difficulté , son risque est naturellement très grand et sa probabilité de survie après procédure nécessairement très faible. FAUX comme l’a montré les travaux repris dans notre ouvrage mené par Yves BRULARD et Xavier BREDART( UMONS) sur 40 cas de procédures anciennes de toutes tailles. Le modèle d’analyse de risque de GRAYDON montre aussi que des redressement même importants sont non seulement possible mais représentent une partie de la population des entreprises significatifs. On ne peut donc que se baser sur un approche casuitisque. Nous avons étudié les rapports des experts désignés par les autorité de régulation ( AMF) à l’occasion de restructuration judiciaire entrainant des augmentation de capital de société cotées tant en new Money qu’en conversion de créances. Il s’agit notamment des attestations d’équité rendues par des cabinets de 1er ordre dans les dossier comme TECHNICOLOR, CGG ou PIERRE & VACANCES. C’est bien un raisonnement d’IBR d’analyse des risques par ségregation des risques intégrés dans les comparables qui fonde cette évaluation. L’avantage de cette analyse est que ces dossier datent et qu’il est possible de constater à postériori leur évolution. Reste à tenter de quantifier ces risques ce qui est l’objet de la fiche probabilité

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