Le coût moyen pondéré du capital. ( en Francais CMPC en Anglais WAAC) Si la dette a un coût, le capital a donc aussi un coût pour l’investisseur. Le taux sans risque doit être augmenté du taux de risque normal sur un marché équivalent, que ce soit celui des actions ou de la dette, le rendement de marché de l’une ou l’autre (rm) est donc le taux d’intérêt déduit du prix des titres moins le taux sans risque. Le coût moyen pondéré évoqué ci-dessus intègre aussi le coût de la dette. La règle établie par la science de la mathématique financière est la suivante :WACC = PoidsFP*Cout FP + PoidsD*Cout D(1-txImpôt) Elle est parfois exprimée selon d’autres sigles où la rentabilité exigée par l’actionnaire (Rc) et celle exigée par les financeurs (Rf), pondérée de leur part respective, dépend de la valeur de marché des capitaux propres (Vcp) et de la valeur des dettes financières (Vdf). Le coût des fonds propres est égal à : Rc = Rf + (Bêta x Prm) Si une société a un Bêta de 1,3, que ce taux sans risque est de 3% et que la prime de risque est de 6%, le calcul est : Rc = 3% + (1,3 x 6%), soit 10,8%. En document deux représentation du WAAC Dans l’hypothèse où ces prévisions seraient fiables, reste alors la question du coût moyen pondéré du capital « weighted average cost of captal » ou WACC. Ce paramètre déterminant est le vrai créateur de valeur pour une entreprise en difficulté. En effet, dans l’hypothèse de difficultés, de redressement / restructuration, il semble normal que les premiers exercices budgétaires, soit « le temps du redressement » soit moins générateur de trésorerie positive, mais qu’ensuite, à n’en point douter, la situation va s’améliorer. Actualisons donc ces perspectives. Si on prends la formule  WACC = (E/(E + D)) * ke + (D/(E + D)) * kd – E représente le capital propre de l’entreprise (c’est-à-dire le capital apporté par les actionnaires) D représente le capital de dette de l’entreprise (c’est-à-dire les emprunts et les obligations) ke représente le coût du capital propre de l’entreprise (c’est-à-dire le taux de rendement que les actionnaires exigent pour investir dans l’entreprise) kd représente le coût du capital de dette de l’entreprise (c’est-à-dire le taux d’intérêt que l’entreprise doit payer pour emprunter de l’argent)  ke et kd. Deux termes énoncés simplement, mais qui influencent fondamentalement le résultat du calcul du WACC et donc la valorisation finale. Il est d’ailleurs d’usage courant de « variabiliser » le WACC afin de mesurer son impact sur la valorisation et déterminer ainsi une fourchette haute et basse.

Le coût du capital propre : Ke peut se définir selon différente approche : ke = (r + g) * (1 – t) Dans cette formule : r représente le taux de rendement attendu sur les fonds propres de l’entreprise, c’est-à-dire le taux de retour sur investissement que les actionnaires exigent pour investir dans l’entreprise. g représente la croissance attendue des bénéfices de l’entreprise. t représente le taux d’imposition des bénéfices de l’entreprise. Évidemment, r et g risquent de poser question. Ils reflètent le risque de l’investissement et r est généralement calculé en utilisant la formule suivante : r = rf + β * (rm – rf) Dans cette formule : rf représente le taux de rendement sans risque, c’est-à-dire le taux de rendement que l’on peut obtenir sur un investissement sans risque, comme un placement dans un fonds en euros β représente le beta de l’entreprise, c’est-à-dire la mesure de la sensibilité du cours de l’action de l’entreprise aux fluctuations du marché. rm représente le taux de rendement du marché, c’est-à-dire le taux de rendement moyen que l’on peut obtenir sur un portefeuille diversifié de titres. Dans cette formule, le beta (β) d’une entreprise est une mesure de la sensibilité du cours de l’action de l’entreprise aux fluctuations du marché. Il est généralement calculé en utilisant la formule suivante : β = Cov(r, rm) / Var(rm) Dans cette formule :Cov(r, rm) représente la covariance entre le rendement de l’entreprise (r) et le rendement du marché (rm). Var(rm) représente la variance du rendement du marché. Le beta est une mesure de la volatilité de l’action de l’entreprise par rapport au marché. Un beta de 1 signifie que l’action de l’entreprise est aussi volatile que le marché, tandis qu’un beta supérieur à 1 signifie que l’action de l’entreprise est plus volatile que le marché, et un beta inférieur à 1 signifie que l’action de l’entreprise est moins volatile que le marché. Le beta est généralement utilisé pour évaluer le risque d’un investissement dans l’action de l’entreprise. Un beta élevé peut indiquer un risque plus élevé, tandis qu’un beta faible peut indiquer un risque moins élevé.

Une autre formule de ke est la suivante: ke = r + (r * β * α) Dans cette formule :r représente le taux de rendement attendu sur les fonds propres de l’entreprise, c’est-à-dire le taux de retour sur investissement que les actionnaires exigent pour investir dans l’entreprise. β représente le beta de l’entreprise, c’est-à-dire la mesure de la sensibilité du cours de l’action de l’entreprise aux fluctuations du marché. α représente le risque alpha de l’entreprise, c’est-à-dire le risque spécifique à l’entreprise qui n’est pas couvert par le beta de l’entreprise et qui peut être lié à des facteurs internes ou externes à l’entreprise. Le coût du capital propre est généralement calculé en prenant en compte le taux de rendement attendu sur les fonds propres de l’entreprise, qui reflète le risque de l’investissement, ainsi que le beta et le risque alpha de l’entreprise, qui permettent de mesurer le risque spécifique à l’entreprise. Dans cette formule, le beta doit également faire l’objet de la correction Levered beta expliquée ci-avant.

 

 

Vidéo à votre disposition

Aucune vidéo pour le moment

Podcast à votre disposition

Aucun podcast pour le moment

Télécharger la documentation

Notre proposition de service

Aucun proposition de service pour le moment

Déverouillez la documentation !

Les abonnés peuvent accéder à un premier niveau de compléments d’informations ( décisions, modèles, exemples..). Les partenaires peuvent accéder à un deuxième niveau d’informations tournées mise en oeuvre ( outils de calcul, base de données, décisions clefs, rapports d’expertises, …).   Contactez nous

Contactez-nous