Selon la définition générale admise « Le lock-up correspond à une période minimale de « blocage » pendant laquelle un ou plusieurs investisseurs actionnaires présents dans le capital d’une société, s’engage à conserver leurs actions souvent après l’introduction en Bourse de la société.  La durée de validité du lock-up est en règle générale courte (elle est rarement supérieure à 9 mois).  Lock-up désigne donc un contrat qui précise une période pendant laquelle les opérations seront bloquées, les raisons de ce blocage et le cadre recherché par ce blocage.

La clause de lock-up est principalement mise en place lors de l’introduction d’une valeur en Bourse mais aussi lors d’une augmentation de capital ( qui peut donc intervenir dans le cadre d’une restructuration) L’émetteur de titres s’engage à ne pas en proposer de nouveaux, ou l’investisseur accepte de conserver ceux qu’il détient. Une partie du capital n’est donc pas disponible sur le marché. Pour les actionnaires du noyau dur, le but est d’éviter un afflux massif de titres, qui risquerait d’en affecter le cours.. Dans une restructuration de l’argent frais ( New Money) peut devoir être injecté, des créances peuvent être apportée au capital , des droits de souscription ou de conversion attribué( voir par exemple l’équity line),.. qui exige aussi une opération de marché. Une OPA de retrait peut devoir être lancée.

Mais le lock-up vise aussi le contenu essentiel d’un plan de réorganisation qu’acceptent les contractants pour accepter ce « blocage » Le contrat précisera les opérations menées et leurs probabilité de succés. Par exemple, ORPEA a communiqué publiquement le 13 mars 2023 « Orpea annonce qu’au 10 mars, environ 51% des créanciers financiers non sécurisés de la société (représentant un encours de dette non sécurisée d’environ 1,9 milliard d’euros) ont adhéré à l’accord de lock-up. Cet accord est relatif à la restructuration financière de la Société conclu le 14 février 2023 avec d’une part, le groupement d’investisseurs français mené par la Caisse des Dépôts, accompagnée de CNP Assurances, MAIF et MACSF, et d’autre part, cinq institutions détenant de la dette non sécurisée de la Société (le ‘ SteerCo ‘). Comme prévu, la société envisage le dépôt, dans les prochains jours, d’une requête auprès du Tribunal de commerce spécialisé de Nanterre afin de solliciter l’ouverture d’une procédure de sauvegarde accélérée dans le but de mettre en oeuvre son plan de restructuration financière.

Pour les requérant le communiqué de ORPEA aprés le lockup

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