Le praticien aide le juge a calculer la prime de risque ou la décote de valeur Les parties vont proposer une valeur du débiteur en activité selon les méthodes admises et adaptées pour des entreprises qui n’ont pas ou peu de difficultés et qui pourraient donc être vendues. C’est au départ de l’observation des prix pratiqués pour des entreprise de chaque type que chaque méthode de calcula  a été réfléchie. C’est au départ du cours de bourse des actions et des obligations, et donc de leur recommandations à l’achat ou à la vente et de leur rating que les paramètres standards des formules sont arrêtés( Beta, Waac , multiple, Per,…) Mais la difficulté est que l’entreprise à évaluer a été , est et peut rester marquée du sceau de ces difficultés qui ne sont pas identiques pour deux entreprises du même secteur et de même taille même au même moment. Les causes de ces difficultés ne sont pas et ne pourrait pas être non plus totalement transparentes. Le risque que le plan ne se réalise pas ou pas comme prévu impacte bien sur la valeur. Il faut donc déterminer une prime de risque ( facteur alpha dans le calcul DCF par le WAAC) ou une décote de valeur une fois calculée par une autre méthode. Cette prime ou décote doit être motivée pour fonder le jugement du juge qui établira que cette valeur dépasse celle des créanciers garantis et autorise une classe de créancier chirographaire à imposer le plan aux garantis;

Le praticien utilisera l’outil binomial reconnu par la doctrine  Le plus simple pour les grandes entités est le cours de bourse, la notation des obligations, les recommandations des analyste, les tests de sensibilités sur l’évolution du cours historique. Mais , elle n’est pas toujours applicable pour les grandes entreprises et surement pas pour les grande, moyennes et petites PME non cotées. On peut se base sur la méthode binomiale qui permet de calculer l’impact sur le cash flow de deux ou trois facteurs déterminant dont l’analyste évalue la probabilité de survenance et le confort de sa prévision. Ces critères sont établis au départ de l’analyse de la structure financière, du marché et de l’économie de l’entreprise et de son secteur. On a pu valider dans un dossier ( repris en premiun) ce calcul par un prix d’achat de l(entreprise 3 ans après la PRJ .

Le praticien peut mettre en oeuvre la méthode Monte-carlo Elle est plus complexe mais plus adaptée aux cas ou de nombreux facteurs risquent d’impacter le résultat. L’outil crée des millions de scénarios combinant les facteurs pour dégager selon les lois de la mathématique probabiliste une analyse chiffrée

Le praticien peut mettre en oeuvre la méthode des options réelle ( Black & Scholes) Il s’agit de calculer la valeur d’une option sur la réussite du plan au départ d’une formule de valorisation qui intègre une probabilité. Elle est régulièrement utilisée par les banques et le marché boursier. A ce titre, ces biais cognitifs ou méthodologiques sont connu

Le praticien peut donc proposer des valeurs à discuter Après avoir proposé une valeur en activité en « bonne santé » le praticien discutera avec les parties prenantes sur ces probabilités pour médier, négocier, concilier et si possible aligner les intérêts des parties prenantes. celles-ci prennent en effet le risque de l’avis du juge sur cette évaluation

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