Les obligations High Yield sont des obligations émises par des entreprises pas très bien notées , donc à risque ou en difficulté ( rating égal ou inférieur à BB+ chez Standard & Poor’s et Fitch, ou Ba1 chez Moody’s. Au-dessus de ces ratings, se trouve la catégorie « investissement grade », c’est-à-dire celle des émetteurs jugés plus solides) qui offre des rendements plus élevés pour attirer quand même des prêteurs. On les appellait « junk bond » à d’autres moments de l’histoire. Compte tenu de leur nature, les émetteurs doivent offrir, outre un taux très attractifs, des sécurités et avantages qui sécurisent le prêteur. Il peut d’abord s’agir de convenants qui peuvent par exemple contraindre l’entreprise qui sollicite un crédit à limiter et à ne pas dépasser un certain niveau d’endettement prédéfini, ou encore, à communiquer sur l’état de son patrimoine comme le respect des ratios financiers, un niveau d’endettement de la société concernée, une politique de rétribution des bénéfices aux actionnaires (dividendes), unepolitique d’investissement. Si ces clauses devaient ne pas être respectées, la banque créancière se réserve le droit de demander le remboursement anticipé du crédit, ou encore, d’en augmenter les intérêts. Il peut s’agir de  « Negative Pledge » ou « l’engagement de ne pas faire » est un autre type de clause, qui a pour objectif de limiter la constitution de nouvelles garanties au profit de nouveaux prêteurs, tiers ou créanciers, sur une partie ou sur la totalité des actifs et biens possédés par le débiteur ou de « Cross Default Clauses ». Concrètement, cette clause se déclenche automatiquement et induit, lorsqu’une entreprise fait défaut ne fût-ce que sur un seul de ses emprunts, que l’intégralité des ses autres emprunts devienne exigible.Il peut y avoir des garanties sur autrui ( des filiales)